
Le Gabon semble être engagé dans une nouvelle dynamique financière. En 2024, le pays a honoré ses créances pour enregistrer une baisse de sa dette souveraine d’un montant de 280 milliards de francs CFA. Une bonne nouvelle en perspective pour l’économie nationale.
L’endettement global du Gabon est passé de 7 288 milliards FCFA en décembre 2023 à 7 008 milliards FCFA à la fin de l’année 2024.
« Cette réduction est attribuée à une stratégie gouvernementale volontariste axée sur le paiement scrupuleux des échéances de remboursement et une gestion financière plus rigoureuse de l’État », explique Charles MBA, le ministre en charge des comptes publics et de la dette.
Le ratio d’endettement officiel s’est parallèlement amélioré, s’établissant à 56 % du PIB, contre 58 % en 2023. Ce chiffre, bien que divergeant des 70 % indiqué par le Fond monétaire internationale (FMI) s’inscrit dans la volonté du Gouvernement de restaurer la stabilité financière du pays.

Nous avons hérité d’une dette de plus de 7000 milliards de FCFA, quenous sommes progressivement en train de réduire. Notre stratégie visant àdesserrer cet étau de la dette consiste naturellement à régler les échéances.
Charles MBA, Ministre en charge des comptes publics et de la dette.
Le paiement régulier de la dette est un message fort envoyé aux investisseurs et aux marchés financiers, avec des impacts éminemment positifs sur l’économie nationale.
Le respect des engagements financiers renforce la crédibilité et la confiance ; déterminantes pour un accès facilité et moins coûteux aux financements.

Une dette moins importante incite également les investisseurs à injecter des capitaux dans l’économie nationale avec entre autres résultats, la création d’emplois et une croissance en expansion.
Par ailleurs, en réduisant le poids des intérêts et des remboursements, l’État libère des ressources financières qui peuvent être réallouées à des dépenses productives avec entre autres des investissements dans les infrastructures (routes, énergie), les services publics (santé, éducation), les programmes sociaux, ou encore la réduction des impôts.